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Désinformation, fake news, données personnelles, surveillance des populations : si la « société d’information » fut longtemps une promesse d’émancipation, elle semble aujourd’hui être la source d’un possible asservissement collectif. Alors, comment bien s’informer ?

Le film documentaire La langue ne ment pas - Journal écrit sous le IIIe Reich du réalisateur Stan Neumann (85 minutes, Arte, 2004), met en images et voix off les journaux de Victor Klemperer, alors professeur de philologie à l'université de Dresde. De 1933 à 1945, il a quotidiennement consigné et étudié la langue nazie, poison de propagande et d’asservissement dictatorial. La projection sera suivie d’une discussion élargie aux novlangues de notre temps et aux rhétoriques fascistes et populistes résurgentes.

« On nous vole notre sueur. Nous ne sommes bons qu’à payer des impôts et le peu d’emplois qu’il y a ce sont les étrangers qui les occupent ». Pensez-vous que cet extrait de discours à l’Assemblée Nationale fut prononcé en 1885 ou en 2022 ? Cette question est extraite du quiz proposé au public lors de ce temps d’échange avec un économiste, un historien et une journaliste sur la fabrique du débat autour des enjeux migratoires. Une table-ronde qui invite à développer une réflexion critique autour des opinions et idées reçues en matière de migrations.

Échanges autour d’une sélection d’œuvres présentées au sein de l’exposition « Tatouage. Histoires de la Méditerranée », une exploration des pratiques du tatouage à travers les siècles, de l’Antiquité à la culture contemporaine.

L’accès à une information de qualité, libre, indépendante et pluraliste est un élément constitutif de la démocratie. La propriété concentrée des médias entre les mains de quelques puissances économiques est-elle compatible avec cette nécessité d’indépendance et de pluralisme ? Que faire pour conserver cet indispensable contre-pouvoir ? Venez en débattre avec Julie Sedel, maîtresse de conférences en sociologie et science politique à l'Université de Strasbourg, Valentine Oberti, co-directrice de Mediapart, et Sylvain Bourmeau, producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture, directeur d’AOC, et professeur à l’EHESS. Modération par Michel Potoudis, professeur de sciences économiques et sociales, membre du collectif Coudes à coudes.

Où en est, dans le monde, la liberté d’informer et d’être informé ? Quelles sont actuellement les plus grandes menaces qui pèsent sur elle ? À partir des analyses de cinq chercheuses et chercheurs en sciences sociales spécialistes respectivement de la Chine, des États-Unis, de la Russie, du Burkina Faso et de l’Union européenne, ce tour d’horizon interrogera notre capacité collective à faire en sorte que nos sociétés de l’information, plutôt que de virer au cauchemar démocratique, honorent leurs promesses d’émancipation.

Dans le documentaire « En formation » (1h14, 2021), Sébastien Magnier et Julien Meunier suivent des apprentis reporters du Centre de Formation des journalistes (CFJ) à Paris. Pendant un an, ils accompagnent celles et ceux qui s’entraînent aux règles et usages du métier. Les attentats du Bataclan vont bouleverser leur année, leurs émotions, mais également leurs pratiques journalistiques. Jusqu'où doivent-ils aller pour traiter l'information ? Cette projection est également l’occasion de découvrir le court-métrage Le nuage était sous nos pieds (2025) du média marseillais Primitivi sur la question des data centers à Marseille. Détails des tarifs sur le site du Gyptis

De quels outils dispose-t-on pour saisir avec justesse les discours sur la migration ? Est-il possible d’envisager un « juste récit » ? Quelle est la place des récits à la première personne dans la quête d’un récit alternatif mais empiriquement valide ? Lors de cette table-ronde, il sera question du traitement médiatique des récits de migrations, de leur instrumentalisation - à des fins de propagande et/ou de désinformation – et les luttes informationnelles.

Traqué par le FBI, l’hacktiviste Aaron Swartz se réfugie dans une classe. Son crime ? Télécharger des thèses universitaires payantes pour les diffuser gratuitement sur le web. Son combat ? Réduire les inégalités d’accès au savoir en conservant le rêve d’un Internet basé sur le partage et l’échange. Ponctué d’extraits d’un journal télévisé sensationnaliste, le spectacle nous fait découvrir le destin méconnu d’Aaron Swartz (1986-2013), génie du Web et militant du libre accès à la connaissance et aux biens numériques. Quel Internet souhaitons-nous défendre ? RESERVATIONS POSSIBLES à compter du 2 septembre.